Historique

 

 

Le blason du 17e porte la trace de l'histoire de l'arrondissement. La grenade enflammée exprime la défense héroïque de la barrière de Clichy par le Maréchal Moncey, le 30 mars 1814. Les bâtisses (étymologie de Batignolles) sont symbolisées par les chevrons. La forme engrêlée de la bordure évoque le quartier des Epinettes. Le chef rappelle la présence de la famille d'Orléans, Plaine Monceau.

 


  Au XIXème siècle :

 

Notre quartier n’est constitué que de champs et maraîchages ainsi que des prés ou déambule les troupeaux. Les quartiers de Monceau, Batignolles et des Epinettes appartiennent à la commune rurale de Clichy, aux portes de Paris.

 

 

En 1814, des travaux de terrassement sont entrepris au début de cette année.

 

En mars 1814, les armées étrangères constituées de 800.000 soldats de l’Empire napoléonien (qui touche à sa fin), forcent les barrières de Belleville et Pantin, puis prennent la butte de Montmartre. Près de 70.000 hommes de la Garde Nationale protèges le nord et le nord-ouest de la capitale.

Devant  l’avancée des armées ennemies, le maréchal MONCEY rassemble 15.000 hommes volontaires (tirailleurs, élèves des Ecoles polytechnique et vétérinaire), afin de constituer ses troupes pour défendre la barrière de Clichy (appelée aujourd’hui Porte de Clichy).

Malgré le manque d’expérience des volontaires, cela ne les empêche pas de résister vaillamment au contingent russe, jusqu’à la proclamation de l'armistice du 30 mars 1814.

Barrière de Clichy le 30 mars 1814

Le maréchal MONCEY fait parti des personnes qui avec  NEY, incitent NAPOLEON à abdiquer, selon le vœu des autres officiers (on peut voir se dresser au centre de la place Clichy, le monument du maréchal MONCEY, sur un piédestal haut de 8 mètres et ornée de bas-reliefs, un groupe en bronze haut de six mètres dû à DOUBLEMARD représente la défense de Paris par ce maréchal).

 

En 1830, suite à leurs  expansions, les villages de Monceau et des Batignolles deviennent indépendants. Le village des Batignolles entraîne avec lui la partie encore entièrement agricole du lieu-dit des Epinettes, dont la première mention est retrouvée en 1693 dans un contrat d'échange de terres.

 

En 1833, ouverture du cimetière des Batignolles qui occupe une grande partie de la zone arrière du bastion 43, avant l'édification des fortifications.

 

En 1837, avec le début de la révolution industrielle, qui accompagne l'essor des chemins de fer, les évolutions de Monceau et des Batignolles divergent, la construction de la ligne de Paris à Saint- Germain, projet d'Emile Pereire à l'origine du réseau ferré. La gare Saint Lazare est inaugurée cette année.

 

Le 05 avril 1841, Louis PHILIPPE, roi de France et son 1er ministre Adolphe THIERS décident en toute hâte de faire ériger une ceinture fortifiée devant Paris, car des tensions internationales commencent à apparaître au sujet de l’Egypte. Le but de cette ceinture fortifiée n’est pas pour la défense de la capitale contre les ennemis étrangers, mais plutôt pour maintenir un important contingent de troupes, pour mater les fréquentes émeutes insurrectionnelles.

L’enceinte fait le tour de Paris sur 33 km de long, elle est composée :

  • D’une route militaire intérieure,
  • De nombreux bastions,
  • D’un parapet de 6 mètres de large courant sur les courtines et bastion,
  • D’un mur d’escarpe d’une épaisseur de 3,5 mètres et de 10 mètres de haut
  • D’un fossé sec de 40 mètres,
  • D’une contrescarpe en pente légère.
  • D’un glacis de 250 mètres de large.

Les fortifications de Thiers fin XIXème siècle le long du 17ème arrondissement de Paris

Les fortifications à la fin XIXème siècle en gros

Plan, profil d'un bastion (Larousse)

 

En 1845,

L'habitat populaire aux Batignolles en 1845

 

En 1846, la construction des nouvelles fortifications de Paris est achevée, elle remplace l’enceinte des fermiers généraux des Temps modernes.

 

En 1847, création de la rue de la cité des Fleurs.

 

En 1855,

Les ateliers ferroviaires Gouin aux Epinettes en 1955

 

Avant 1860, la porte de Montmartre dans le 18ème arrondissement est ouverte dans le saillant du bastion 38, pour contrôler l’entrée du chemin de Montmartre, territoire de Saint Ouen devenu l’avenue de la porte de Montmartre, et le chemin des Portes Blanches, devenu la rue du Poteau (18ème arrondissement).

Tout le territoire compris à l'intérieur des fortifications est annexé à la commune de Paris et naissent officiellement les quartiers des Batignolles et celui des Epinettes.

 

En 1860, la porte de Saint Ouen est percée dans la courtine, entre le bastion 39 (ancien Hôpital Bichat) et le bastion 40 (1er bastion du 17ème arrondissement).

La porte de Montmartre dans le 18è arrondissement (du nom de Poterne Montmartre *1 avant 1860), est ouverte dans le saillant du bastion 38 pour contrôler l'entrée du chemin de Montmartre.

 

Porte de Saint-Ouen vue du côté Saint-Ouen. À gauche, la courtine du bastion 39, à droite la courtine du bastion 40

*1 Une poterne est une petite porte qui était intégrée aux murailles d'une fortification, de façon discrète et qui permettait aux habitants du château de sortir ou rentrer à l’insu de l’assiégeant.

 

En 1870, Paris est assiégé durant la guerre, par les forces prussiennes qui ouvrent de nombreuses brèches dans le mur d’enceinte, à coup de canon longue portée.

Fortification face au bd Lannes. Vue prise au début du siège de 1870 des toits de la gendarmerie enserrant le bastion 56. Au 1er plan, le dessus du bastion 56 et son canon, au second plan, le bastion 7, son escarpe, son fossé, la contre escarpe en terre coulante, le chemin de ronde et le glacis sur lesquels tous les arbres du bois de Boulogne ont été sectionnés pour dégager le tir et le regard

Les fortifications

Les fortifications

 

De septembre 1870 à octobre 1871, pendant le siège de Paris, se trouve un canon longue portée qui éveille la curiosité des parisiens. Ce canon de la marine nommé « Joséphine », de 190mm monté sur un prototype d’affût à éclipse qui est inventé par le vice-amiral LABROUSSE. Cet affût est destiné aux canons des tourelles des navires. Il permet de charger le canon et de pointer le tir à l'abri derrière le parapet de l'enceinte. Le tir s'effectue en "barbette", c'est à dire au-dessus du parapet. Le canon se rehausse automatiquement en gardant tous les paramètres de visée. Le tir effectué, le canon se replace immédiatement derrière le parapet, en protection. Il est servi par une quinzaine de matelots et trois chefs de pièce. Une description détaillée de "La Joséphine" est lisible sur le site de la BNF, Gallica, en recherchant l'ouvrage "La Marine au Siège de Paris" par l'Amiral La Roncière-Le Noury (baron), commandant en chef de la division de marins détachés à Paris.

La Joséphine sur le bastion 40

Au début du siège, pour 0,50 FF les parisiens aiment visiter l'enceinte bastionnée en utilisant le chemin de fer de ceinture. Nombreux sont ceux qui descendent à la station de Saint-Ouen pour contempler ce canon. Ce canon fut en fait  de peu d'utilité, car les efforts des prussiens ne se sont pas portés sur le côté Nord-Ouest des fortifications.

 

En 1875, un tunnel est creusé au milieu de la courtine 40/41, pour permettre la communication ferroviaire entre le réseau du chemin de fer et les docks de Saint-Ouen. A sa sortie sur le boulevard Bessières, une sorte de grand portail décoratif est réalisé avec deux petits corps de garde. A l’ouest, entre le flanc est du bastion 41 et le tunnel, une ouverture est insérée dans la muraille pour permettre à une petite voie appelée « rue du Port-Saint-Ouen» (qui finit en impasse à 600m du boulevard Bessières), de déboucher dans la campagne. Elle prit alors le nom de Louis Ezechiel POUCHET (1748-1809), industriel auquel sont dus d’importants perfectionnements dans le tissage du coton.

 

En 1879, suite à la démolition d’une partie des bâtiments de l’ancien Hôtel-Dieu annexe, occasionnée par la destruction du Pont-au-double, on transforme en hôpital l’ancien poste caserne du bastion 39.

La rue de la Jonquière (en face de Balzac) au premier plan et en second plan la caserne en 1879

 

En mars 1882, les travaux dirigés par l’ingénieur TOLLET se terminent et, le 1er décembre, l’hôpital ouvre ses portes. Il comporte deux ailes en saillie, délimitant une cour étroite fermée par des grilles réunies au centre par l’ancien corps de garde transformé en conciergerie. On ajoute sur le côté deux pavillons de briques parallèles aux ailes du bâtiment primitif.

L’hôpital dédié au médecin Marie-François- Xavier BICHAT (1771-1802), il dispose alors de 181 lits.

De Paris vers la banlieue, se trouve successivement un boulevard militaire de 7,30 m sur l'emplacement du boulevard Bessières actuel, puis des buttes gazonnées, un fossé et enfin un glacis. C'est le site principal qui borde les fortifications proprement dites, en direction de la banlieue se situait une zone "non aédificandi" de 250m. Elle n'intéresse que la partie du collège actuel, là où le terrain est le plus large et également la partie arrière de l'ensemble des constructions sur la rue Rebières.

 

En 1883, le cimetière des Batignolles est de nouveau agrandi. Dans la partie la plus ancienne de ce cimetière, d'illustres personnages du XIXème siècle y reposent : le poète Verlaine et André Breton. Les portes ouvertes en différents endroits de Paris qui permettent de franchir la ligne de fortifications, tiennent lieu de péage, c'est les passages de l'octroi dont la porte de Clichy fait partie.

 

En 1893, ouverture du square des Epinettes.

Square des Epinettes

Square des Epinettes

 

A la fin XIXème siècle :

 

Le nord des Batignolles est marqué par l'emprise ferroviaire, voies ferrées, gares de marchandises, ateliers, le nord des Epinettes voit s'installer des entreprises artisanales et industrielles tels les ateliers de construction Gouin qui fabriquent des locomotives et autres machines, mais on trouve aussi une usine à gaz, des dépôts de voitures.

La population des travailleurs s'y installe en partie, ainsi que dans le sud de ces deux quartiers où s'ajoute une population plus diversifiée.


 

Au XXème siècle :

 

Les fortifications s'avèrent inutiles. L'idée de Paris ville ouverte mûrit. Les fortifications sont d'ailleurs entrées dans la mentalité parisienne de cette époque, comme un lieu de loisirs et de détente. Les "Fortifs" sont un but de promenade du dimanche et des jours de fête. La désindustrialisation de Paris intra-muros commence.

Porte de Clichy en 1900

Porte de Clichy en 1900

L'un des deux principaux axes de passage entre Paris et Saint-Ouen vers 1900 avec la Porte de Clignancourt : la Porte Montmartre

 

En 1902,

Station de métro Clichy le 17 mars 1902

 

En 1905, la seconde ligne métropolitaine de la gare Saint-Lazare à la Porte de Saint-Ouen est tracée, entre 8 et 14m de profondeur pour se terminer dans les marnes, sous les fortifications.

 

En 1913,

Les fortifs peints par NEVINSON en 1913

 

Le 19 avril 1919, les fortifications sont désaffectées ainsi que la zone "non édificandi" concédées à la ville de Paris. Cette dernière envisage de créer des espaces verts sur la zone militaire et livre une grande partie des terrains des fortifications au lotissement social de type HLM et pour des équipements sportifs, mais l’emplacements des fortifications fait d'abord place à des terrains vagues, souvent désignés par le terme « la Zone ».

« La Zone » n'est pas à proprement dit, l'emplacement anciennement occupé par le mur d'enceinte, mais une bande de terre non constructible en avant du mur d'enceinte, de son fossé et de la contrescarpe qui mesurait 250 mètres de long.

« La Zone »

« La Zone »

Le boulevard militaire permet la création d'une large rocade intérieure: le boulevard des Maréchaux, à l'est de la porte de Clichy, le boulevard a reçu le nom du maréchal d'empire Jean-Baptiste Bessières.

 

En 1922, un centre de plein air est construit par le Duc d’ISTIERS au milieu des fortifications dans le vieux bastion 42. Ce centre est créé pour recevoir les enfants chétifs de la ville de Paris.

Centre de plein air du bastion 42 en 1922

Plan des Batignolles en 1922

 

En 1930, pratiquement toutes les fortifications sont rasées, la construction sociale est avancée. Subsistent seulement jusqu'à cette date les passages de l'octroi dont celui de la Porte de Clichy, qui poussent les industriels à s'établir dans la proche banlieue, en particuliers à Clichy.

Les besoins d'espaces plus vastes accélèrent le phénomène de desserrement. Une nouvelle phase de l'histoire des Batignolles et des Epinettes s'amorce, celle d'une conquête par les immeubles d'habitation alors que dans cette banlieue de Clichy se prépare l'apogée industrielle.

Ce plan montre l’état des communes de Saint-Ouen, de Saint-Denis, de Montmartre et de La Chapelle au moment du passage de l’enceinte bastionnée. Le “mur des Fermiers généraux” est encore en fonction. La ligne rouge figure la limite du décret du 1er novembre 1859 ; les croix rouges, la limite du décret du 27 juillet 1930.

Le bastion 43 quant à lui, reste vierge de nouvelles constructions, le fossé y est néanmoins comblé, le casernement est détruit; par contre en bordure du boulevard Bessières, un relief accidenté témoigne des anciennes buttes gazonnées. Les seules réalisations se placent à l'est du bastion 43: c'est une école primaire en briques rouges avec une maternelle et des baraquements montés sur pilotis qui servent de dispensaire à la caisse des écoles. L’ensemble des terrains du lycée actuel forment-ils un vaste terrain de jeux et de détente pour les enfants des alentours.

Pour franchir sans danger le boulevard Bessières on construit un passage souterrain. La seconde guerre mondiale éclate, l'école primaire Bessières est fermée, elle sert d'abord de refuge à des militaires polonais qui seront ensuite envoyés en Angleterre. Avec l'occupation allemande, l'école primaire devient un important QG, les Allemands font du bastion 43 un terrain d'exercices.

 

En 1937, le groupe scolaire « Bessières » remplace le centre de plein air. Il est appelé comme cela, parce qu’il se trouve sur le boulevard Bessières. Dans les années 30, toutes les écoles construites sur les boulevards maréchaux sont en briques, et des arbres sont plantés à proximité.

Ecole Bessières en 1937

Cour de récréation Bessières en 1937

L'ensemble du terrain est entouré de barbelés à l'exception d'un espace situé sur la partie est du lycée, jusqu'à l'école primaire qui est laissée pour la récréation des enfants du quartier que leurs mamans surveillent, installées près des murs de l'école.

A l'ouest, près de la porte de Clichy, l'ancien bastion est percé d'entrées installées au ras du sol menant à des souterrains qui semblent avoir servi à entreposer des armes.

 

En 1938, le bastion 39 est rasé, on en profite pour rénover l’hôpital Bichat et l’agrandir.

 

En 1939, cette année commence le début de la destruction de « La Zone »

Destruction de « La Zone »

 

En 1940,

Place Clichy en 1940

Porte de Clichy 1940

 

Le 26 août 1944, l’hôpital Bichat est bombardé par les Allemands. Le pavillon d’habitation du personnel hospitalier en bordure du boulevard Ney est détruit. On déplore 10 morts et 3 blessés parmi les employés de l’hôpital.

 

En 1945, avec la libération, le camp allemand reste entouré de barbelés, car il est miné. Les opérations de déminage ont semble-t-il, commencé par l'est, aussi la partie proche de la porte de Clichy, limitée par la rue Saint-Just crée avant la guerre, et qui coupe le collège actuel du reste de l'établissement, demeure interdite.

La « Zone » est complètement détruite.

Communiante sur les buttes gazonnées du bastion 43 en 1945

 

En 1948, de nouvelles constructions apparaissent sur le bastion 43. Les habitants du quartier des Epinettes, en bordure du boulevard, à la porte de Clichy, voient surgir des baraquements préfabriqués.

Photo aérienne de 1948

 

Pendant les années 1950, la présence de la boucle du terminus de la ligne de métro 13 bis à la porte de Clichy, passant sous le collège actuel a nécessité des travaux particuliers. Il faut enjamber les tunnels du métro par des sortes de ponts jetés sur des piles qui descendent au niveau des souterrains. Le long de la façade nord, deux galeries de service superposées longent un mur qui porte la façade. Le prolongement futur de cette ligne de métro est prévu.

Boucle du terminus métro 13bis

Rame Nord-Sud sur la ligne St Lazare – Pt de Clichy

 

En 1952,

Lycée Balzac en 1952

 

En 1954, le quartier des Epinettes en forme de V limité par l'avenue de Clichy, l'avenue de Saint-Ouen est peuplé de 60803 habitants sur 137 hectares à un aspect plus populaire, et c'est sur ses bords que le lycée va être construit, ce quartier garde encore au nord-est une forte zone industrielle et artisanale avec de nombreux garages, seul exception l'enclave de la cité des Fleurs, bordée d'agréables maisons de villes précédées de petits jardins à l'aspect cossu.

Au sud, un tissu d'immeubles haussmanniens s’établi. Aux catégories sociales fortement représentées, employés et ouvriers qualifiés s'ajoute celle d'ouvriers non qualifiés et de manoeuvres.

Les indices de revenus imposables sont faibles 83 à 88 sur une échelle allant de 76 à 180 sur l'ensemble de Paris, les prix de l'immobilier sont parmi les plus bas comme ceux de l'est de Paris: les appartements de 1 à 2 pièces dominent, 54% des appartements n'ont pas de WC intérieurs, il existe un fort pourcentage de meublés.

 

En 1957, pour développer un enseignement technique du second degré dans les domaines de l’administration et de la gestion des entreprises, du commerce et du tourisme l’École Nationale de commerce (E.N.C.) est construite boulevard Bessières.

ENC en 1957

 

En 1962, le quartier des Epinettes est l'un des rares qui voit sa population encore augmenter, elle atteint son maximum avec 63383 habitants. Ce quartier est en phase avec le baby-boom de la seconde guerre mondiale alors que Paris a déjà amorcé son vieillissement. Forte fécondité, plus forte mortalité, jeunesse de la population telles sont les caractéristiques de ce quartier.

Le taux de fécondité reste élevé 2, 1 à 2, 3 par femme en âge de procréer par rapport à la moyenne parisienne qui est de 1,99. L'indice de mortalité compris entre 116 et 122 pour un indice moyen parisien de 100 est également fort. L'âge moyen de la population est inférieur à la moyenne de Paris qui est de 39,2 ans, soit 36ans, et la population étrangère est une des plus faibles de Paris.

Ainsi tant en ce qui concerne la démographie que la population active, le cadre de vie, le quartier des Epinettes est représentatif d'un lieu de transition parisien plus tourné vers l'est que vers l'ouest, encore enraciné dans le passé des quartiers périphériques de la ville. L'évolution des années 1950 à 1960 ne retouchera pas ce tableau.

 

En 1965,

Boulevard Bessières 1965

Boulevard Bessières 1965

 

En 1966,

Lycée Balzac 1966

Lycée Balzac en 1966

Plan du bd Bessières en 1966 (cliquer ici pour agrandir le plan)

 

En 1976, débutent les travaux qui doivent conduire la ligne 13 bis de la porte de Clichy, jusqu'à la station Asnières–Gennevilliers en proche banlieue. Deux décrochements à partir de la boucle du terminus sont créés. L'un d'eux provoque la création d'un nouveau tunnel qui passe plus à l'est sous le collège. Ainsi, au rez-de-chaussée, on peut sentir, si l’on y prête attention les vibration des métros qui passent

 

En 1977,

Angle de la rue de la Jonquière et de la rue Pouchet 1977

 

En 1980, le square des Epinettes est agrandi et réaménagé. Construction de notre immeuble au 65 boulevard Bessières.

 

En 1987, le bastion 44 de l’immense fortification qui par miracle est toujours existant sur le territoire de Clichy, avec ses 300m de flanc à flanc, est le seul survivant, dans son intégralité, des 94 bastions qui entouraient Paris en 1870. Il est totalement égaré sur les vastes propriétés de la SNCF en arrière des anciens ateliers de montage et de peinture des décors de l’Opéra. Un début de démolition ayant été constaté cette année.

 

En 1988, une demande de classement du bastion 44 est déposée à la commission du Vieux Paris sans résultat.

 

En 1999, après des études de programmation et de diagnostique demandé par le Ministère de l’Intérieur, des travaux dans la caserne qui était occupée par le Ministère de la défense sont entrepris, afin d’installer une partie des services de la Préfecture de Police, au 46 boulevard Bessières.


 

Au XXIème siècle :

 

En 2000, inauguration du nouveau Centre de Police au 46 boulevard Bessières, qui rassemble la direction de la Police urbaine de proximité (8ème, 16ème et 17ème arrondissements de Paris), la direction de l’ordre public et de la circulation (1er, 2ème, 8ème, 9ème, 16ème et 17ème arrondissements de Paris), la direction de la Police judiciaire (1er, 2ème, 3ème, 4ème, 8ème, 9ème, 16ème et 17ème arrondissements de Paris).

Centre de Police en 2000

 

En 2002, une nouvelle demande de classement du bastion 44 est déposée à la commission du Vieux Paris, toujours sans résultat.

 

En 2005, suppression des deux souterrains pour les piétons situés boulevard Bessières (au niveau de la rue de la Jonquière et de la rue Paul Brousse). Elargissement des trottoirs du boulevard. Généralisation du stationnement payant.

 

En 2007, rénovation de l’École Nationale de Commerce. Création d’une station de location de vélo, de type Vélib’ sur le boulevard Bessières.

Dessin du projet ENC 2007

 

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